L’association Action Innocence Monaco

Sans conteste, Internet est devenu le principal instrument de communication et d’information de notre société. Espace de liberté par excellence, il offre la possibilité de communiquer en temps réel avec le monde entier et ne connaît aucune frontière. C’est une fantastique fenêtre ouverte sur le monde et la connaissance.

C’est le média aujourd’hui le plus utilisé par les enfants loin devant la télévision. Quotidiennement via un ordinateur, une tablette, un smartphone, les enfants surfent sur internet, interviennent sur Facebook, chattent sur des réseaux sociaux, téléchargent des vidéos ou des musiques, échangent des photographies. Ce contact quotidien avec internet leur devient vite indispensable. En grande majorité, ils pensent qu’ils ne peuvent vivre sans être connectés au risque d’être coupés des autres. Ce nouveau véhicule d’information et de communication est venu bousculer nos vies et suppose une utilisation prudente dont les enfants et les parents n’ont pas toujours conscience.

Car Internet peut véhiculer le pire comme le meilleur. Les enfants sont ainsi confrontés volontairement ou non à des contenus préjudiciables pour eux (pornographie, violence..). Ils peuvent être contactés à leur insu et à celui de leurs parents par des personnes mal intentionnées, des pédophiles en recherche de rencontre ou des adultes cherchant à les enroler dans des causes extrêmistes. Ils peuvent aussi être l’objet de harcélements, insultes ou autres susceptibles de les bouleverser dans leur vie scolaire ou sociale et pouvant les conduire à des actes désespérés.

Utilisateur mais aussi acteur, l’enfant doit connaître et appliquer les règles d’éthique et de prudence pour sa sécurité, mais aussi les règles du respect de la vie privée, du droit à l’image, du droit d’auteur…

Historique à Monaco

C’est pourquoi en 2002, bénéficant du Haut Patronage de son Altesse Sérénissime le Prince Albert II, de la coopération de la Direction de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports ainsi que de la Direction de la Sûreté Publique de la Principauté de Monaco, Louisette Lévy-Soussan Azzoaglio, Présidente, reprend l’action initiée par Valérie Wertheimer, Présidente d’Action Innocence Genève, et ouvre  Action Innocence à Monaco, association juridiquement et financièrement indépendante mais rattachée dans l’action à la politique initiée par Action Innocence Genève.

En octobre 2014, l’antenne « Action Innocence » de Monaco prend son envol en devenant totalement autonome et devient « Action Innocence Monaco » qui poursuit le même combat et le même but qu’à sa création mais offre à présent une nouvelle entité visuelle ainsi qu’un nouveau site internet plus convivial et ludique.

Objectifs

Action Innocence Monaco est une association à but non lucratif. Ses ressources proviennent des cotisations des membres actifs et bienfaiteurs, de dons ainsi que des fonds collectés lors d’organisations d’évènements. Elle a pour objectifs :

  • D’informer et de sensibiliser les jeunes, les parents, les professionnels de l’éducation et de la santé, les Institutions  sur les risques et les dérives liés à l’usage d’Internet
  • De promouvoir une pratique sécurisée d’Internet par le biais de ces sessions de prévention
  • De transmettre et de partager son expérience et son expertise
  • De lutter contre la pédocriminalité sur Internet

Moyens

  • La création et la distribution gratuite d’outils d’information et de prévention.
  • Le développement de nouvelles technologies innovantes et performantes afin de coopérer efficacement avec les professionnels de l’informatique.
  • L’acquisition et la mise à jour des connaissances juridiques nécessaires aux fins d’interventions ciblées auprès des organismes gouvernementaux et des pouvoirs politiques pour faire évoluer les législations devenues obsolétes.
  • L’intervention de psychologues en milieu scolaire via des séances de prévention.
  • La mobilisation du public et des utilisateurs d’Internet afin de s’assurer de la coopération des professionnels de l’informatique, en particulier les fournisseurs d’accès et des pouvoirs publics et politiques.
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